Au commencement, rien qu’une guitare et toute une vie en bandoulière. Les amis, les amours, les rencontres, les déceptions, les bonheurs et les tractopelles d’espoirs et de rires. Ne pas attendre la beauté du monde. L’inventer soi-même. Abracadabra.
Voilà Flavia Coelho, la carioca.
Flavia vous embarque pour un périple à travers les senteurs de forro et les parfums de ragga, la frénésie des rythmes ska et la nonchalance du dub reggae.
Une douce impression de voyage saisit à chaque titre grâce des mélodies solaires, toujours dansantes.
Cinq ans après "DNA", la chanteuse brésilienne annonce son cinquième album avec le titre "Mama Santa", une ballade hypnotique en hommage aux femmes.
Cela fait presque 20 ans que la musicienne de Rio de Janeiro, est arrivée à Paris avec sa poésie militante et ses musiques du Nordeste du Brésil qu'elle a mêlée, dès son premier album Bossa Muffin, aux rythmes du reggae, du baile funk, de l'afrobeat, du boléro ou du hip-hop. Depuis, Flavia Coelho n'a eu de cesse de réinventer avec la même ferveur contagieuse son cocktail pop et excelle dans l'art de mêler joyeusement ballades sensuelles et rythmiques incandescentes en rayonnant dans chacune de ses aventures musicales avec son chant charnel et son flow énergique.
En 2019 sur l'album DNA, elle dénonçait la corruption et le racisme du régime de Jair Messias Bolsonaro puis elle a multiplié les concerts tout autour du monde ainsi que les collaborations avec d'autres musiciens nomades comme Ibrahim Maalouf, Lucas Santtana, David Walters, Maya Kamaty ou Izem. Il était temps pour la tornade brésilienne de nous présenter son cinquième album Ginga, dont elle dévoile Mama Santa, un premier titre aux allures de saudade hypnotique et chaleureuse dédié à sa mère :
"Faire face aux épreuves de la vie, se reconstruire sans cesse, prendre soin de ses blessures, croire en soi et à la femme qui se dévoile au fil du temps, une affaire de résilience."
Par Guillaume Schnee - Radio France -
